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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:35

 

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                                               (  sur le constat d'Haroun : Des municipales...Démunis si pâles... )

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        tetepage                                                

 

      Les Fonctionnaires :  Qui ? Les personnes  dépendant, comme titulaires, ou non, d'une structure d'État et œuvrant à ce titre dans son administration.

      Leur nombre, qui varie quand des catégories entrent ou sortent de cette appellation au gré des politiques de nationalisations et privatisations, chiffre toujours croissant en dépit des progrès de la technologie, devient charge trop lourde s'il dépasse le besoin qui doit le justifier. Comment bien l'ajuster quand on sait, Haroun l'a bien décrit, qu'il dépend grandement, pour ne pas dire surtout, d'aléas de la vie de tous ceux qui le gèrent, sensibles aux pressions utiles à leurs carrières et satisfaisant donc la plupart des demandes. On en ferait autant, il faut le reconnaître.

      Cette situation, pourtant, ne doit pas perdurer au risque de nous perdre. On en connaît les causes, multiples, souvent même explicables en l'absence de règles limitant à la fois et les solliciteurs et les sollicités au bénéfice de tous. Le domaine est bien vaste, mais les cas se ressemblent quant à leurs solutions si l'on veut oublier sa caste, ses privilèges et ses a priori. Il faut que le remède convienne au responsable, stimule le préposé, réponde à l'usager.

      D'abord il faut admettre, en règle générale, que la fonction publique recouvre un territoire, plus souvent le Pays mais ses découpes aussi et jusqu'à la commune, tant qu'elle existera. Il va de soit, bien sûr, hors la Banque de France et Caisses Générales concourant au contrôle, que la banque est exclue du domaine public où on a pu la voir en plusieurs occasions avec d'autres égarés fabricants de voitures, compagnies aériennes ou industries diverses. Par contre il est normal que des activités couvrant tout le Pays, SNCF, Poste, EDF et autres aient un statut à part qui permette à La Loi, Une et Républicaine, de garantir partout la même qualité.

     L'irresponsabilité semble bien être là tout le nœud du problème que représente la charge, financière, sociale et politique d'une Administration trop chère, trop lourde, lente, mal formée, peu capable dans la routine, sans réactivité en face de l'exception, dont le statut figé conduit à l'inaction que le public réprouve, créant la prévention et l'animosité.

     L'immuabilité des statuts du Service Public, en théorie le gage de la stabilité, empêche l'évolution dans le temps politique de la Vie Nationale. A tous niveaux on entre, très souvent, dans ce cadre, plus pour y perdurer que vouloir évoluer. L'initiative ici est forcément absente et plutôt mal venue.

     Ce tableau général du monde des "Administrations", éclairant ses points faibles, permet mieux de cerner les cibles à atteindre et aussi discerner les chemins qui y mènent ou pourraient y conduire.

     Pour un premier exemple, le problème du surnombre, le plus souvent lié à la proximité créant promiscuité et moyens de pression entraînant un laxisme nuisible pour la règle et même l'honnêteté, il faudrait que ce nombre découle d'un souci d'équilibre entre luxe et besoin, dans un choix de critères, financiers, de confort, libéré de toute ombre. Les <<polices>>... municipales sont le mauvais et le meilleur exemple de boursouflage, connu, des personnels communaux, boursouflure ici dûe trop souvent aux pressions de voisinage que doit subir le Maire, avant tout un Élu et donc très dépendant quant à son avenir. Une des solutions serait de faire gérer, de plus loin, de plus haut, par l'État, l'ampleur de tels services en fonction des chiffres de population, services payants pour des agents nationaux dans toute leur hiérarchie, non pas municipaux, cantonaux ou autres. Chacun, à son niveau, devrait donc s'engager, la Commune, par exemple, pouvant, de quelques pourcentages, modifier le principe, pour le temps d'un mandat du Maire, s'assumant responsable, en toute liberté, du choix de la dépense. La règle vaut bien sûr pour chacun des niveaux du découpage du Pays, louant des personnels au tarif que l'État fixerait par les coûts dont il aurait la charge quant à la formation et au fonctionnement.

     Là il paraît utile et plus facile ici, dans la Fonction Publique ou Services Généraux, chaque spécialité, Police, Gendarmerie, etc, étant considérée comme un établissement fournissant des services, d'initier la réforme d'échelle des salaires au sein d'une Entreprise, et dans son harmonie et sa modération qui seraient limitées par règles nationales, générales, fonction du nombre, fixant l'écart limite entre base et sommet avec répercussion dans tous les échelons ou grades, chaque écart pour un chef étant justifié du nombre de ses subordonnés dans l'équipe, le service, etc... Ainsi évités les trop grands écarts de rémunération, voilà, et par avance, réglée une fois pour toutes la source de la plupart des conflits internes nuisant à l'Entreprise, ici Service Public, dans sa stabilité et donc ses résultats.

     Débarrassée de ce poids, l'"Entreprise Publique"  se devra d'assurer à tous ses personnels des revenus décents indexés d'origine sur le coût de la vie, fluctuant avec lui.

     Voilà donc nos "Entreprises Publiques" libérées des Politiques dans tous leurs avatars, redevenues d'État par leur indépendance. On y fera carrière, comme en toute Entreprise, avec la certitude de son choix par cette transparence des statuts de chacun, dans la sécurité de l'emploi assuré.

     Il paraît évident que, dans ce cadre là, le recours à la grève ne s'expliquerait pas et qu'on pourra l'admettre, par souci de libéralisme égalitaire, à condition du poids d'une écrasante majorité, à fixer, et dans tous les cas soumise à retenue sur paye.

     Dernière touche au portrait du "Fonctionnaire Idéal" : être absolument sans tache et pour postuler et pour s'y maintenir.

 

     J'ai présenté ici un schéma, à débattre, qui me semble pouvoir supprimer beaucoup d'inconvénients du système d'aujourd'hui, délivrant à la fois l'État, ses Services et Nous Tous, de soucis permanents, source d'affrontements inutiles et nuisibles, à tous les points de vue.

 

                  michel-la six  

 

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