La plage et les baigneurs, le voile noir, le mari, contraste saisissant, éclatant de lumière et de vérité au soleil des vacances faites de libertés sans autres obligations que devoir s'obliger, pour soi-même et les autres, à l'auto-discipline d'un comportement discret nécessaire en ce lieu de promiscuité, milieu dont l'agrément est fait d'anonymat qui efface les castes pour le plaisir de tous, les petits et les grands, les maigres et les gros et les jeunes et les vieux, au gré de la nature qui modèle nos corps, objets de nos baignades.
Un pavé dans la mare ? Un cheveu sur la soupe ? Hasard mal-et-contre-eux d'ingénue maladresse ?
Se connaître de la fougue naturelle de madame La Ministre relève de Lapalisse tant par l'élan qu'elle donne au sentiment d'offense qu'elle a de prime abord, qu'à son goût pour le bruit qui fait tenir la scène au top cent politique où la cause défendue a une raison cachée mais touche beaucoup de monde.
Mauvais cheval pourtant, cette attaque sur la forme d'une provocation qu'on ne peut proclamer au risque d'encourir un juste désaveu de tous ceux qui, en toute bonne foi, se sentent provoqués par ces gestes voulus qui n'ont rien d'anodin quoique toujours mêlés au faits du quotidien pour nous accoutumer à des mœurs exotiques nullement dédiées au maintien de jolies traditions mais plus concrètement à fonder un pouvoir, au religieux d'abord pour acception divine, perte du jugement pour guise philosophique, enfin au politique pour, en dominant tout, imposer son dictat sur une Humanité retournée au troupeau.
Quels que soient les motifs de madame Morano, les faits nous sont sensibles mais la forme n'est rien, ni défis ni menaces, c'est le fond qui importe et doit nous décider, en haut lieu comme en bas, croyants ou non, écrivassiers, parleurs, même ceux qui n'osent pas, qu'on ne consulte pas ou qui n'ont pas appris, ne serait-ce qu'à comprendre, à poser la question du choix qu'il faudra faire, trier le vrai du faux pour dénoncer en clair cette fumisterie du monde religieux, toutes formes confondues, imposant à ses prisonniers des dogmes imbéciles, nuisances dont ils savent tirer force et profit.
Pour aller dans le sens de ce qui fait scandale sans nous départager, je renvoie à l'article que j'avais fait paraître, relatant, pour le coup, un fait injustifiable de la part de préposés, j'espère encore, au respect de La Loi, quoiqu'ici il s'agisse des faux policiers de la Mairie de Villeurbanne, corps de milice dont j'ignore les attributions exactes.
Article rappelé : "Villeurbanne, enclave saoudite".
Villeurbanne, c'est où, dites ?
michel-la-six