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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 11:35

tetepage                                                                    

     Notre Cinquième République, en vieillissant, montre toutes ses faiblesses dont la plus importante est qu'en correspondant aux tendances mondiales à l'inégalité Elle ne peut plus répondre à nos aspirations, détruisant notre espoir et nos motivations. Chacun peut constater par la déliquescence de notre Société où la Nation n'est plus qu'un refrain pour discours de campagne, combien est dispersée dans l'individualisme, par abandon de tout, cette force d'un Peuple qui sut être un exemple par des règles conquises pour maintenir un lien, essentiel, vital, entre Concitoyens. On aurait trop d'exemples pour en faire liste ici et pourtant, de poids bien différents, ils contribuent, chacun, à dégrader l'ensemble.

     La royauté républicaine a remplacé la ronde des Cabinets de la Quatrième qui ne gouvernaient guère que par succès d'éclipses bornant à courtes vues les projets d'un Pays privé de direction. Aujourd'hui on gouverne, mais dans l'intimité du clan ayant gagné lors du dernier suffrage, numérique binaire du tout ou rien pour l'Homme d'un parti, des deux plus gros qui soient, UMP et PS, avec tous les pouvoirs pendant sa mandature qui prive de parole les deux tiers d'entre-nous, jusqu'au renversement par ce jeu de bascule vers l'autre permanent qui pourvoira les siens, ce tiers là qui remplace l'autre tiers d'avant, continuité figée bloquant tout changement, toute expérience aussi vers une évolution. Cette rente assurée aux duettistes élus paralyse l'action par crainte de déplaire, surtout de déranger un si bel équilibre, et l'on travaille alors moins pour ses convictions qu'à sa situation. Avec le temps qui passe et accentue les rides d'un système déchéant au confort garanti comme caste intangible, on voit de plus en plus craqueler la surface du trop mince vernis de ceux qui se devraient au moins à la rigueur d'une continuité entre ce qu'ils professent et leurs buts avérés. On avait eu déjà parmi les ridicules bien des bouffons notoires s'illustrant par des rapts, attaques imaginées pour capter l'intérêt, Mitterrand, Balladur, mais aussi des Chirac aux comptes trafiqués et jusqu'à aujourd'hui dans cette guignolade au sein de l'UMP où un (monsieur) Fillon et son alter égo Copé s'écharpent allègrement pour la joie du parterre sans que rien quant au fond ne vienne justifier de leur acharnement  à nuire à leur parti autant qu'à leurs fonctions, leur crédibilité, leur justification d'éligibilité. S'il existe beaucoup, dans la gent politique, de pourriture noble, je parle de hautes sphères, gens de biens très nantis, hardis et résolus, prêts à tout écraser pour l'envie insatiable de la réussite, pour l'orgueil et l'argent, la proportion diffère des milieux ordinaires offrant moins d'occasions et de facilité par manque de moyens, de connaissance des lois et de la vie de prince, pour ceux-ci le souci du besoin journalier, pour  ceux-là le désir de garder le plaisir d'un luxe avantageux où l'on se sent si bien, c'est pour ceux-là surtout qu'il faut la garantie du respect de la Loi, d'une rigueur morale prouvée par l'exigeance de totale transparence de la situation de ceux que l'on mandate d'un pouvoir public. Le mode électif du système politique français est mauvais.

    On ne peut pas changer La Cinquième, faisons La Sixième République !

 

    C'est le Gouvernement (le Président de La République) qui propose les lois, réduisant l'Assemblée au rôle de justifiant pour l'acte de constat par un Exécutif à figure de relais. L'existence d'un Sénat expose au Médicis le modèle du luxe en maison de retraite, non pouvue il est vrai, du label des EPHAD, la différence étant que pour ses pensionnaires, au contraire du commun souvent très onéreux, ici, dans un décor doré, tout est gratuit et même très bien rémunéré en prix d'une fonction purement consultative qui n'a que des actions annulées par avance. L'Exécutif est mauvais, manichéen, et le Législatif est confisqué au Peuple dont il n'est pas la représentation. National, régional, départemental, communal sont les quatre niveaux de l'Administration mais communautés urbaines, de communes et autres découpages, académies, places militaires, polices, gendarmerie, juridictions, Sécurité sociale, centres de soins et de secours, sans parler des circonscriptions électorales, tortueuses à merci, viennent compliquer, inutilement souvent, la vie du citoyen et alourdir la charge pour le budget d'État qui pèse sur l'impôt. Cet éparpillement qui dépersonnalise, ôte à tous les niveaux responsabilité et action efficace dans un laisser-aller faisant droit des plus forts au mépris même des lois, contournées, affaiblies, souvent inappliquées, jusqu'à défigurer l'image de la Nation dans un mode de vie toujours plus dégradé par des écarts trop grands. Les structures de l'État, on le voit, sont mauvaises.

    On ne peut pas changer La Cinquième, faisons La Sixième République !

 

    La Monnaie c'est l'argent, reflet énergétique de puissance d'un Pays, force autrefois régie par La Banque de France sous le commandement de nos Gouvernements, aujourd'hui dévolue à une Autorité Européenne qui n'existe pas vraiment, ni à l'économie ni à la politque, mais est le fait surtout d'une technocratie de spécialistes du calcul financier exclusivement soucieux de l'aspect d'un Euro porté pour sa brillance aux plus hauts taux possibles pour l'orgueil du pouvoir de maîtriser l'argent, plaisir intellectuel de quelques spécialistes enfermés dans leur tour, appuyés en cela par ceux qui pourraient craindre le retour d'inflations d'ampleur incontrôlable provoquant le désordre. La Banque Euro (péenne) sur son petit nuage, libérée des contraintes de nos Gouvernements, se fout bien du Quart-Monde comme du Tiers état et n'aide en rien l'Europe, même dans tous ses (É)tats, comme Elle l'est aujourd'hui, rien n'aidant les États à regrouper leurs forces, par une garantie et un pouvoir communs pour gérer l'équilibre et renforcer le lien. Les banques ordinaires, sociétés de profits, exploitent ce marché des États dispersés appauvrissant l'Europe qu'elles conduisent à la ruine, la menant à la mort. Certains peuvent s'en réjouir, qui voient bien ces défauts, dont la réalité présente se résume en trois faits : l'Euro, la concurrence non faussée et l'ouverture totale et sans contrepartie de toutes nos frontières. J'ajouterais pourtant qu'il nous faut prendre garde à un rejet total, au vu de résultats peu probants, il est vrai, d'un système à l'essai dont le plus grand mérite est d'avoir occupé tous nos Peuples à la tâche commune de tout un continent, faisant durer La Paix dans cette région du Monde qui n'a ni race ni Langue, où nos Histoires s'affrontent et où chaque avantage ou spécificité est pour tout un chacun, selon sa position, objet volable ou bien casus belli. L'Euro est le seul acquis réel, concret, pour unir ce qui reste d'espoir sur un projet trop grand d'avoir voulu tout embrasser trop vite, constituant un empire sans la pérennité par les bases précises d'un intérêt commun aux Pays Fondateurs limitant la tendance aux particularismes entraînés par le nombre et règlant par ses lois les conditions d'accès pour les Nouveaux venus. La monnaie et l'argent sont mal utilisés, le système financier, qui s'applique à la France, est mauvais.

    On ne peut pas changer La Cinquième, faisons La Sixième République !

 

    L'Économie est le système qui porte et structure l'activité de toute Société. Sa forme, jamais vraiment choisie, tient le plus souvent à l'héritage des siècles et de l'Histoire des Peuples concernés mais Elle fut et restera toujours, partout, quels que soient les régimes et les Gouvernements,  la dualité incontournable du travail et de l'argent, compléments opposés d'un même cycle tirant sa dynamique de l'échange sans fin où chaque constituant prend sa source de l'autre. Cet échange permanent est l'agent naturel moteur de notre vie, de son évolution. Mais cesse l'équilibre quand l'Homme manipule, avec mauvaise foi ou simple maladresse, le naturel des choses. Les grandes théories faites sur le sujet, énoncées, disputées de longtemps, nous ont valu pour l'heure deux principes opposés se partageant le Monde, Communisme et Capitalisme, totalement contraires, le premier pour la Communauté niant l'Individu qu'Elle enferme et contraint, dictature affichée du contrôle d'opinion, le second au contraire libéralisant tout, sans donner de limite, dans l'individualisme le plus exacerbé et l'ignorance des autres, dictature occultée de la puissance d'argent reconnue pour prévaloir sur tout. Notre camp est ici, mais sans l'avoir voulu, tant les plus grands esprits, en chœur bien constitué, nous vantent ses mérites, qu'il est irremplaçable malgré quelques défauts qu'on ne peut qu'accepter. On voit où ça nous mène. S'il est bien naturel de capitaliser, je veux dire rassembler tous les fonds disponibles pour pouvoir entreprendre, moyennant intérêts, c'est le travail des banques qui regroupent les prêts qu'on leur fait en dépôts et qui elles-mêmes les prêtent à des niveaux plus grands, il n'est pas admissible de voir jouer en Bourse des biens sur des images dans un marché de l'art du plus malin aux dupes. Le système capitaliste actuel, ultralibéral, qui d'ailleurs trop souvent et de façon cyclique nous plonge dans la crise, est mauvais.

    On ne peut pas changer La Cinquième, faisons La Sixième République !

 

    Dire que tout est pourri au royaume de Hollande comme aux pays anciens de Sodome et Gomorrhe serait-il un mensonge ?  On y vient, on y est, chaque jour un peu plus éclatent au grand jour l'absurde et la bêtise d'affirmations au mode toujours grave, engagé, solennel, faites dans l'immédiat, contredites demain, sans rougeurs de la honte, sans aveu de l'erreur ni regret de faiblesse ou d'incapacité. Le rôle d'imbécile est facile à jouer, nous en sommes tous capables, du plus bas au plus haut, pour peu que la Nature ait été généreuse, on le voit, pas qu'en un quinquennat, on l'a vu dans toute La Cinquième et bien avant déjà, ce qui n'est pas excuse, la malchance peut-être, mais agir en canaille, menteur, escroc, vendeur de vent n'est pas le lot commun de la moyenne humaine et le système d'État se doit à la rigueur de contrôles très sévères et de sanctions précises propres à servir de guide, facilitant d'abord l'action des responsables, ensuite permettant au Peuple gouverné de savoir où le mènent ceux qu'Il a délégués. Comme pour les deux zozos, je veux dire les zoomer-et-zoomer des défauts de l'Union (?) pour un Mouvement Populaire, s'éliminant eux-mêmes, c'est pour moi l'évidence, de toute prétention à conduire un parti, a fortiori La France, les élus du PS qui gouvernent aujourd'hui dans les contradictions propres à ces camps trop vastes pour disposer ensemble d'un idéal commun soudant leur unité dans des actions de force, ces élus, comme leurs prédécesseurs, ne redresseront rien de significatif, même s'ils le voulaient, on a vu les promesses et les réalités, ils nous agraineront, pour faire durer le temps, de miettes dispersées ne conduisant à rien d'autre qu'à continuer le chemin du déclin et de la régression. Perpétuer ainsi l'alternance immobile, néfaste, que La Cinquième induit, est mauvais.

     La Cinquième République ne peut pas changer, Elle n'est plus adaptée.

 

                                                                          Faisons La Sixième République !

 

                                                                                                   m-l-s 

                                                                                             michel-la-six   

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S
Now we know what is good and what is evil and we can distinguish the both from each other in almost every stages that we deal with. This is when we realize our transformation into a very powerful person.
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M
Je remercie Support Guides pour son très bon "digest" de mon Article en faveur d'une nécessaire transformation par un changement de Régime. Cependant il me faut préciser qu'il ne peut s'agir là que d'une œuvre collective, quoiqu'elle puisse, bien sûr, être initiée par un groupe restreint ou une seule Personne qui génère l'étincelle. michel-la-six.
M
Je remercie Support Guides pour son très bon "digest" de mon Article en faveur d' une nécessaire transformation par un changement de Régime. Cependant il me faut préciser qu'il ne peut s'agir là que d'une œuvre collective quoiqu'elle puisse, bien sûr, être initiée par un groupe restreint ou une seule personne qui génère l'étincelle. michel-la-six.

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